N° 266 - mai/juin 2008
ISSN : 0758413 X
Le médecin de la Renaissance est avant tout un homme de lettres. Érudit bien plus que praticien, cet humaniste puise les bases de son savoir dans la synthèse héritée du Moyen Âge des trois grands courants de savoir qui lui étaient parvenus : la pensée antique transmise par la langue arabe, la doctrine chrétienne, la culture et la science orientales. La médecine est à cette époque une partie de la physica, la science du monde. Elle est à ce titre étroitement liée aux domaines philosophique et religieux. Son enseignement se fait principalement à la faculté de médecine à laquelle on accède, comme à celles de théologie et de décret (droit canon), après le passage par la faculté des arts dans laquelle on étudie les arts dits libéraux (grammaire, humanités, rhétorique et philosophie).
Auteur : Daynes-Diallo Sophie
Magazine : Art et métiers du livre n° 266 Page : 2-5